Circuits courts plus qu’une mode

 

Les circuits courts ( 350 magasins de producteurs, 2 000 Amaps, livraison à domicile, etc…) connaissent un grand succès auprès des consommateurs mais également auprès des agriculteurs eux-mêmes, « de plus en plus nombreux à couper le cordon avec les circuits de vente classiques ». QUE CHOISIR mai se réfère à un rapport du ministère de l’Agriculture de 2012 : « 46% des producteurs de légumes et 26% de producteurs de fruits français » vendent en circuit court. Par contre, tout  ce qui est produit animal, régi par des contraintes sanitaires, est « à la traîne ».

Dans la même logique, poursuit le mensuel, « le circuit court est moins fréquent dans les régions où beaucoup d’exploitants sont présents sur un produit et souvent regroupés dans des structures collectives (organisations de producteurs ou coopératives) ». Et la revue de s’interroger : « quelle place ces nouveaux modes de commercialisation occuperont-ils une fois mieux structurés ? Les gros mangeront-ils les petits ? ».

En attendant, ces circuits courts sensibilisent le consommateur « à l’importance de son alimentation, à un prix plus juste ».

A ce propos, si les exploitants « s’en sortent mieux », la vaste enquête menée par QUE CHOISIR montre que, bio ou non, les produits venant de magasins de producteurs sont « moins chers ». Un panier conventionnel est à 40€ en magasin de producteurs, 41€ en grande distribution et 45€ en primeurs spécialisé. Quant au panier bio, il est à 52€ en circuit court contre 66€ en grande distribution…

Ça fait réfléchir non ?!

 

Editorial Guy Laluc « Rendre public ce qui voulait rester caché. »

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