La viande de synthèse repointe son nez

 

L’élevage est dans collimateur de nombreuses associations pour de multiples raisons. Les investisseurs reviennent donc sur la viande artificielle qui pourrait s’avérer un marché juteux. A fin août dernier, révèle L’HUMANITÉ 07/09/17, le cofondateur de Google, l’ancien PDG de Microsoft, l’ancien PDG de General Motors, le PDG du groupe Virgin et Cargill ont lancé Memphis Meats en mettant 22 millions de dollars sur la table.

Objectif

Vendre de la viande de synthèse au même prix que la vraie viande dès 2021. Pour le moment, leur coût de production du kg de viande bovine de synthèse est de 40 000 dollars et 20 000 dollars pour le poulet. Cette technologie ne nécessiterait que 10% de l’eau utilisée par l’élevage bovin normal, ajoute LES ECHOS 25/08/17.

Une autre start-up nord-américaine, Beyond Meat, commercialise des steaks végétaux et Tyson Foods, le plus gros producteur de viande des USA, ainsi que Bill Gates ont pris des parts dans la société. Le quotidien évoque également une autre start-up, Impossible Foods, qui a mis sur le marché une viande végétale à base d’hème, molécule générant la texture saignante de la viande animale. Cet hème se trouve aussi dans les plantes comme le soja mais dans la version génétiquement modifiée, elle provoque des allergies. En attendant, Bill Gates, Google ou UBS sont entrés dans le capital de la société.

 

L’hème est un terme chimique qui définit une structure contenant un atome de fer. De fait, il s’agit d’un élément constitutif de l’hémoglobine, qui permet le transport de l’oxygène entre les poumons et les organes puisque le dioxygène se fixe sur cet atome lors de l’oxygénation du sang. Voilà pourquoi l’hème est considéré comme un cofacteur important de l’hémoglobine. La structure de l’hème porte le nom de porphyrine. Elle est constituée de quatre noyaux contenant un atome d’azote et quatre atomes de carbone.

 

http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/19358-heme-definition

 

 

Cet article provient de l’Editorial de Monsieur Guy Laluc journaliste et éditeur de ARGOS « Rendre public ce qui voulait rester caché. »

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