Monsieur Fauguet,
Au début de la création de cette Journée Nationale de l’Agriculture sur le calendrier républicain, vous avez mis en avant une #Marraine Emilie Marin, viticultrice et maraîchère en Provence.
Pas n’importe quelle #MarraineAncienne #MissFranceAgricole2015 responsable de plusieurs réseaux sociaux, investie dans plusieurs actions, dont celle de la création de cette Journée Nationale de l’Agriculture.
Impliquée depuis 3 ans dans cette reconnaissance nationale, Emilie n’a pas faibli, ni compter ses heures.
Il s’est avéré que, de votre côté, la création et la mise en place de cette journée vous tenait aussi à cœur. Que cela ne tienne. En vous unissant, cette initiative ne pouvait que se réaliser et aboutir.
Le 12 juillet, vous avez écrit une lettre ouverte au Président de la République. Lettre reprise par plusieurs médias et signé par des « têtes couronnées ».
Le 23 septembre est signé, par Guillaume Gomez et Christiane Lambert, la demande officielle de cette journée.
Je suis consciente que la création, la mise en place et l’acceptation de cette journée ne peut se faire sans l’aide de personnalités médiatiques et politiques, ainsi que syndicale. J’eusse attendu aussi que TOUS les syndicats y soient représentés.
Bref, la mise en œuvre de cette journée calendaire est imminente. C’est un projet qui vous, nous tient à cœur.
Une faute a été commise. Vous avez omis, consciemment ou non, la #Marraine de cette journée. A aucun moment, je n’ai vu cité le nom de la #Marraine. Ni dans la lettre, ni dans les communiqués de ci, de là.
Vous avez donné de faux espoir à notre profession. Mettre une agricultrice comme #Marraine était un symbole fort pour notre métier.
Vous aviez donné votre parole. Donner sa parole, c’est donner une assurance, un engagement, une promesse verbale. Telle est ma définition.
Manquer à sa parole est par conséquence un manquement à ses engagements, à ses promesses. Manquer à sa parole, c’est blesser, c’est donner peu d’importance à la personne envers qui vous avez promis.
Étaient-ce des promesses d’illusionniste ou une façon d’avoir la paix ?
J’espère sincèrement, que ce soit un oubli involontaire de votre part.
Notre métier d’agricultrice nous demande passion, volonté, abnégation. C’est un beau métier, dur mais beau. Faites-en sorte que ce symbole fort revienne au-devant de la scène. Je souhaite de tout cœur que ce projet aboutisse.
Vous avez conscience, comme moi, que nous ne pouvons avancer les uns sans les autres, sinon vous donnez raison à #JulienDoré . Le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres et la parole donnée n’a plus aucune valeur.
Laurence Cormier Coprésidente de l’association Les Elles de la Terre
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