Le suicide.
C’est un sujet tabou. Il n’en demeure pas moins qu’il est toujours d’actualité.
Il est plus que temps de dire les choses telles quelles sont. Sans rien caché, sans rien omettre. Ne serait-ce pour elles, pour eux.
Demande de Jonathan Konitz
Bonjour
Je suis journaliste, et je travaille actuellement sur la question du suicide en Bretagne, région la plus touchée de France. Difficile dans mes recherches de faire l’impasse sur le secteur agricole qui paie un lourd tribut. A force de mener des interviews, mes interlocuteurs m’ont mis au parfum d’une situation dramatique : si le suicide d’un agriculteur est (parfois) médiatisé, le sort de sa famille ne l’est pas du tout.
Je pense à la difficulté pour le conjoint restant de se faire indemniser par les assurances, au point de devoir déclarer le suicide sous l’appellation « sentiment de morbidité » pour percevoir l’argent (ce qui éviterait de le compter dans les statistiques).J’ai aussi appris que, même si l’assurance fait son travail d’indemnisation, le conjoint restant n’est pas sortie d’affaire pour autant : l’argent versé par l’assurance à la banque, pour rembourser les emprunts en cours de l’exploitation, pouvait être source de soucis avec les déclarations d’impôts / charges sociales avec un haut taux d’impositions les années suivantes. Ces deux scénarios sont-ils vrais (devoir déclarer le suicide en « sentiment de morbidité » pour faire fonctionner l’assurance / imposition élevée après indemnisation de l’assurance) ? Connaissez-vous des personnes dans l’une de ces situations qui accepteraient de me parler ?
Je m’excuse par avance si je me montre imprécis, ou si mes affirmations se relèvent fausses, car je cherche justement à les faire vérifier par des personnes concernées.
Cordialement Jonathan
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